Relations entre paysage hydrologique et peuplements biologiques. Rôle des zones humides.

Auteur.e.s

Céline Le Pichon, Guillaume Gorges, Évelyne Tales, Thierry Faure, François Goreaud, Stéphan Gaillard, David Richard, Philippe Bonté, Irène Lefèvre, Bruno Bombled

Université

Cemagref UR QHAN, Cemagref LISC, IGARUN - LETG UMR 6554, Univ. Nantes, LSCE UMR 1572 CEA

Dans des milieux hétérogènes où l’habitat des espèces est fragmenté, la répartition des individus n’est pas uniforme et génère une structure spatiale de la population. Cette population, répartie dans diverses zones d’habitats, est appelée population subdivisée. Cette population subdivisée échangeant des individus par migrations correspond à la définition d’une métapopulation. Ces migrations sont cruciales pour la survie de la métapopulation car elles permettent la recolonisation de zones d’habitats présentant une extinction locale. Pour mettre en place des stratégies de conservation d’espèces en danger, il est donc important de considérer leurs possibilités de migration dans les milieux hétérogènes. Parmi les différentes approches existant pour estimer la connectivité entre les habitats favorables (modèles basés sur la distance, modèles de marche aléatoire, modèles de diffusion et modèles individus centrés) nous avons choisi en première approche un modèle d’accessibilité (ou de perméabilité) qui tient compte des capacités migratoires des espèces et des différences de qualité des milieux traversés. Ce type de modèle est compatible (en temps de calcul) avec de larges secteurs d’études et des résolutions fines comme c’est notre cas sur les deux biefs de La Bassée (25 km à la résolution de 1 m), il est flexible et capable de tester des scénarios de gestion.

celine.lepichon@cemagref.fr