Dynamique des particules et qualité de l'eau à l'aval de la station d'épuration d'Achères : données expérimentales et modélisation

Auteur.e.s

Laurent Martin, Stéphanie Even, Jean Marie Mouche, Mustafa Guesmia, Michel Poulin

Université

Centre d’Informatique Géologique ENSMP, CEREVE, Electricité de France

L’étude de la Seine dans son bassin hydrographique entreprise dans le cadre du programme de recherche PIREN-Seine a nécessité la mise en œuvre de nombreux modèles mathématiques. L'élaboration et l'utilisation de ces outils, appuyées par les diverses campagnes de mesures sur le terrain ont permis d'étudier la plupart des composantes du système fluvial. L’originalité du programme réside certainement dans la tentative de coupler de nombreux modèles, en particulier à l’échelle de tout le bassin ou de sous bassins (Poulin et al., 1997). Dans cette optique générale, on peut considérer qu’il existe une « hiérarchie » des modèles, basée sur les échelles de temps et d’espace sur lesquels ils fonctionnent. Ce rapport précise les développements effectués au sein du système TELEMAC 2D , notamment pour le modèle de transport SUBIEF 2D, développements qui ont été nécessaires pour donner les premières réponses aux questions ci dessus. Un modèle de qualité d’eau a été mis en place. Il s'appuie sur le schéma conceptuel adopté par le PIREN-Seine et reprend les équations biologiques de RIVE tout en les simplifiant pour limiter la consommation de temps de calcul. Un effort particulier a été mené concernant la partie gestion des fond du modèle et les modes de transfert entre la colonne d’eau et la crème de vase. En parallèle aux développements numériques, une campagne de mesure du PIREN Seine a été réalisée le 21 et 22 juillet 1999 sur la zone d’étude, en période d’étiage. Les résultats de cette campagne, à savoir le suivi du panache de conductivité, de turbidité et de température des effluents d’Achères sont présentés dans la première partie de ce rapport. Ils vont permettre de confronter la modélisation aux données expérimentales et de connaître la validité de l’utilisation d’un modèle bidimensionnel (moyenné sur la verticale) sur la zone d'étude en période de basses eaux.