L’expansion de la pandémie de COVID-19 en Europe et en Amérique du Nord a rapidement dépassé les prévisions initiales et a amené la majorité des pays à confiner leur population. Face à ce défi sanitaire, les équipes scientifiques de tous horizons sont mobilisées pour trouver des solutions à la crise. Et dans le bassin de la Seine, les scientifiques et des partenaires du PIREN-Seine se sont lancés dans un travail minutieux, mais essentiel : détecter le COVID-19 dans les eaux usées pour construire un indicateur de la contamination.
Dans un article publié dans The Conversation, les chercheurs Vincent Marechal, Jean-Marie Mouchel et Yvon Maday (Sorbonne Université), en collaboration avec Sébastien Wurtzer et Laurent Moulin (Eau de Paris), Rémy Teyssou (Institut de recherche biomédicale des armées) et Vincent Rocher (SIAAP), présentent les enjeux et la réflexion qui a mené au développement de ces travaux.
Les premiers résultats de cette étude, repris dans un article journalistique de la prestigieuse revue Science, semblent indiquer que les détections de COVID-19 dans les eaux usées sont effectivement bien corrélées avec le nombre de cas confirmés dans l’agglomération parisienne. Si les travaux ne font que commencer, ces premiers résultats font échos à d'autres intitatives de ce type dans le monde, comme aux Pays-Bas.
Un premier pas décisif dans la construction de cet indicateur, qui s’avèrera peut-être incontournable dans la lutte à long terme contre l’épidémie.
Accès à l’article sur The Conversation (en français) :
Accès à l’article de Science (en anglais) :
https://www.sciencemag.org/news/2020/04/coronavirus-found-paris-sewage-points-early-warning-system
Accès à la publication (en anglais - non revue) :
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.12.20062679v1