Le PIREN-Seine dans la revue EIN

Le mercredi 3 juillet 2019 vers 16h45, un incendie se déclare sur l’unité de clarifloculation de la station de Seine Aval.

Pendant 3 jours, la plus grande station d’épuration d’Europe, qui traite plus de 60% des eaux usées de l’agglomération parisienne, va tourner au ralenti, entrainant de nombreuses conséquences sur l’aval de la Seine. Baisse de l’oxygène dissous entraînant une surmortalité piscicole, augmentation des bactéries indicatrices fécales rendant la baignade impossible, pic de nutriments, les effets se sont fait sentir jusqu’à 50 km en aval de la station.

Le PIREN-Seine a fait partie des programmes mobilisés pour suivre l’évolution de la qualité de l’eau suite à cet événement, avec le GIP Seine-Aval, le SIAAP et Normandie Universités. Les résultats de ces analyses, qui ont porté sur 280 km de linéaire de Seine, ont été publiés récemment dans le numéro 424 de la Revue l'Eau, l'Industrie, les Nuisances. Cet article, disponible en ligne et en format pdf sur le site de la revue, révèle que si les effets délétères sur les milieux aquatiques furent spectaculaires dans l’aval immédiat de la station avec 7,5 tonnes de poissons morts, algues ou déchets, et des concentrations en Escherichia Coli dépassant de 2 à 3 unités logarithmiques leur niveau habituel, ils restent heureusement relativement limités dans le temps. L'incident ne semble pas avoir impacté l’estuaire de Seine.

Retrouvez l’ensemble des résultats dans l’article associé, sur le site de la revue :

https://www.revue-ein.com/article/fonctionnement-degrade-de-la-station-d-epuration-seine-aval-yvelines-du-3-au-5-juillet-2019-suite-a-l-incendie-de-l-unite-de-clarifloculation-analyse-de-l-impact-environnemental-de-l-evenement-sur-la-seine

Ou accédez au PDF de l'article :

https://www.revue-ein.com/download-pdf/10268/10268