La tenue prochaine des Jeux olympiques et paralympiques à Paris en 2024 a remis la question de la baignade en Seine au cœur de l'actualité. Dans le même temps, de nombreux projets similaires sont examinés pour le Rhône à Lyon ou pour la Garonne à Bordeaux. Mais à côté de ces grands fleuves et rivières, les petits cours d'eau urbains se retrouvent vite délaissés.
Dans un article de The Conversation, intitulé "Et si on rendait leur place aux petits cours d’eau urbains et péri-urbains ?", deux scientifiques du PIREN-Seine, Laurent Lespez, professeur à l'Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne (UPEC), et Marie-Anne Germaine, enseignante-chercheuse en géographie, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières, rendent justice à ce réseau hydrographique tellement présent, mais tellement invisible.
Les petits cours d'eau urbains possèdent de nombreuses qualités comme une reconnexion avec la nature, mais aussi la réduction des îlots de chaleur urbains, de plus en plus problématiques avec le changement climatique, ou encore une aide à la préservation de la biodiversité en ville.
Pour aller plus loin :
Le rapport "Considérer les cours d’eau périurbains comme des hybrides", 2020
Le rapport "caractériser la connectivité sociale des petites rivières urbaines", 2021