J. Lebrun, M. Dufour, N. Urien, O. Geffard, A. Germain, A. Autret, T. Berthe, F. Petit, E. Uher, S. Ayrault, L. Fechner
Irstea Antony, UR HBAN, Irstea Lyon, UR MALY, Université de Rouen, UMR M2C, LSCE-CEA, AgroParisTech
DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2013.vol26
Les métaux constituent des contaminants historiques du bassin, et des milieux urbains d’une manière générale. A l’échelle du bassin, les sources de contamination par les métaux sont multiples : effluents urbains et industriels, érosion des toitures parisiennes, retombées atmosphériques, amendement de déchets ou de fertilisants sur les sols… Par conséquent, la contamination métallique des milieux aquatiques exerce une pression diffuse, multiple et chronique sur les organismes vivants dont il est difficile d’évaluer les effets. En effet, les concentrations actuellement mesurées dans la colonne d’eau en Seine restent en général faibles si on les compare aux normes de qualité environnementale (NQE) de la directive cadre sur l’eau (DCE) lorsqu’elles existent. Dans ce contexte, il paraît nécessaire de développer des outils biologiques permettant d’évaluer la sensibilité et la vulnérabilité des écosystèmes aquatiques du bassin de la Seine à la contamination métallique. Les travaux présentés dans ce rapport ont été mis en œuvre au cours de quatre campagnes de prélèvements sur le terrain sur l’axe Seine en 2011 et 2012. Ils ont pour objectif de contribuer à la phase 6 du PIREN Seine en particulier au travers du développement d'indicateurs écotoxicologiques permettant de relier la pression chimique à l'état de santé d'organismes vivants exposés in situ en se focalisant sur deux modèles biologiques : les biofilms de rivière et les gammares.