Caroline Bonnot, Zeinab Matar, Phuong Thanh Nguyen, Caroline Soares-Pereira, Marie-Ange Cordier, Edith Parlanti, Alexande Gelabert, Benjamin Mercier, Laure Cordier, Mickaël Tharaud, Josette Garnier, Marc Benedetti, Sylvie Derenne, Anniet Laverman, Alexis Groleau, Vincent Rocher, Adèle Bressy & Gilles Varrault.
DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2011.vol15
Dans le cadre du bloc « Matière organique » du thème Biogéochimie de l’axe fluvial, il est prévu d’étudier spécifiquement la matière organique (MO) dans le bassin versant de la Seine. En effet la matière organique dissoute (MOD) joue un rôle important à plusieurs niveaux. Son rôle est notamment très important sur la biogéochimie des micropolluants métalliques et organiques influençant potentiellement leur spéciation et leur biodisponibilité. En outre, d’un point de vue opérationnel, la matière organique est un paramètre clé de la potabilisation des eaux. Elle est notamment impliquée dans la formation de sous-produits de désinfection et dans le colmatage des membranes de traitement des eaux. Elle peut en outre être difficile à éliminer entrainant un dépassement de la norme en sortie d’usine. Il a été déjà démontré que l’influence de la MOD sur la spéciation des polluants, la formation de sous-produits de désinfection et sur le colmatage des membranes de traitement dépend des teneurs en MOD dans le milieu mais dépend aussi pour une large part de ses propriétés physicochimiques. Les objectifs principaux de cette action sont donc : -(i) identifier les sources et suivre l’évolution de la MOD dans le bassin de la Seine. -(ii) caractériser la MOD dans les zones amont (en lien avec (i)) mais aussi au niveau de l’agglomération parisienne (amont et aval) de manière à estimer son influence sur la biogéochimie des contaminants ainsi que son impact sur le traitement des eaux.