J.L. Colin, R. Losno, S. Triquet, E. Bon Nguyen
LISA, Université Paris XII Val-de-Marne
DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2007.vol02
Les éléments métalliques sont présents à tous les niveaux du bassin versant. Du fait de leur bioaccumulation potentielle, ils font partie des polluants réglementaires à surveiller en toute priorité. Parmi ces derniers (Zn, Cd, Ni, Cu, Pb, Hg…) le mercure apparaît le plus mal documenté. Il est cependant un des plus dangereux (sous sa forme Me-Hg) en raison de ses potentialités de bioaccumulation et contrairement aux autres éléments ses teneurs atmosphériques ne baissent pas. En effet, si les mesures de restriction des émissions métalliques ont globalement conduit à une baisse significative des flux de retombées atmosphériques, seul le mercure reste inchangé en raison d’un cycle de vie particulièrement long. Les mesures restrictives prises devraient commencer à produire leurs effets ces prochaines années et c’est maintenant qu’il est particulièrement important de suivre ses teneurs atmosphériques.