J. Garnier, E. Mounier, A. Laverman, C. Amsaleg, A. Martinez M. Herbal, T. Geoffroy
UMR Sisyphe 7619, Fonctionnement des Hydrosystèmes, Université P. & M. Curie-CNRS
DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2006.vol25
Les émissions de N2O dans les cours d'eau amont de la Seine, sans doute essentiellement liées à la dénitrification dans les zones ripariennes (Thèse E. Mounier, en cours) ont été étudiées en 2006 à l’échelle spatiale du bassin de la Seine à 70 stations à deux périodes clé, hivernales et estivales et à une échelle temporelle dans un des sous-bassins, afin d’interpréter l’importance de l’ordre des rivières et de l’occupation des sols sur ces émissions. A noter que des échantillons sont préparés en parallèle pour appréhender la dénitrification par la biogéochimie isotopique avec ces mêmes objectifs (cf Sebilo et al., ce volume). En laboratoire, les facteurs de contrôle de la dénitrification, tels que les teneurs en carbone et les concentrations en nitrate (NO3 - ), ont été exploré avec des réacteurs à flux continu. Après avoir raffiné les facteurs de contrôle de la dénitrification et formalisé mathématiquement les cinétiques de dénitrification et d’émissions de N2O, un module décrivant explicitement le processus sera inclus au modèle Riverstrhaler du fonctionnement écologique de la Seine. La caractérisation des organismes qui réalisent la dénitrification, après une longue phase de mise au point mettant justement en œuvre les techniques de biologie moléculaire, est aussi en cours de réalisation.