Pierre Labadie, Gabriel Munoz, Hélène Budzinski, Christelle Clérandeau, Laure Landi, Jérôme Cachot, Lise Fechner, Lucie Oziol, Yves Levi, Maya Bimbot, Viviane Huteau et Mary-Line Jugan.
UMR EPOC 5805, groupe LPTC, Université Bordeaux 1, Irstea Antony, UR HBAN, LSPE, UMR 8079, UP11
DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2012.vol20
Ces travaux s'inscrivent dans l'axe 4 : "les déterminants de la qualité écologique du milieu aquatique" de la phase 6 du PIREN-Seine. Les actions de recherche entreprises avaient pour objectif de poursuivre les travaux initiés en 2011 et visaient ainsi à : - contribuer à la caractérisation de la pression chimique associée à la présence des micropolluants organiques dans différents compartiments abiotiques (colonne d’eau et sédiment), en s’intéressant également au phénomène de bioaccumulation et de transfert dans la chaîne trophique via l’étude de deux organismes modèle situés à la base du réseau trophique fluvial, le biofilm périphytique et le gammare. - déterminer le potentiel toxique du milieu, à l’aide de tests in vitro (potentiels œstrogénique, thyroïdien et androgénique) et in vivo (biotests sur larves et embryons de medaka japonais). - étudier l’évolution spatio-temporelle de cette contamination et des effets toxiques associés. Dans cette optique, trois sites ayant déjà fait l'objet de plusieurs campagnes de suivi ont été choisis sur l’axe fluvial de la Seine, à l'amont (Marnay) et à l'aval de l'agglomération parisienne (Bougival et Triel) pour étudier le lien entre la présence de micropolluants organiques, la bioaccumulation de ces xénobiotiques et le potentiel d’effets toxiques.