Le rôle du biote comme témoin de la qualité de l’eau de la Seine

Auteur.e.s
Sous la direction d'Aurélie Goutte et Marc Bonnard

Sous la direction de : Aurélie Goutte et Marc Bonnard
 

Contributeurs :
Fabrice Alliot, Thierry Berthe, Aurélie Bigot-Clivot, Hélène Blanchoud, Marc Bonnard, Nicolas Boudaud,  Julie Do Nascimento, Benjamin Janvier, Christophe Gantzer, Alain Geffard, Aurélie Goutte, Pierre Labadie, Emilie Lance, Jérémie D. Lebrun, Léa Lorrain-Soligon, Etienne Marchand, Noëlie Molbert, Mélissa Palos-Ladeiro, Fabienne Petit

Le bassin de la Seine est caractérisé par un tissu urbain en forte expansion, des nombreusesactivités industrielles, mais également une agriculture très productive. Ces activités variées génèrent de multiples pressions sur les milieux aquatiques, notamment des pollutions environnementales par des substances chimiques et des microorganismes qui peuvent altérer le fonctionnement et la dynamique des écosystèmes. Depuis ses débuts en 1989, le PIREN-Seine a affirmé sa volonté de caractériser l’impact de l’agglomération parisienne sur les hydrosystèmes, en particulier les rejets urbains et les stations d’épuration. Ce champ d’études s’est progressivement élargi en intégrant la contamination métallique, les micropolluants organiques, puis l’écotoxicologie et les contaminations biologiques. 

Le programme a ainsi œuvré à mettre en évidence le rôle majeur du biote comme témoin de la qualité de l’eau à l’échelle du bassin versant de la Seine. L’interdisciplinarité et la longévité qui caractérisent le PIREN-Seine sont des forces pour répondre aux défis écotoxicologiques et sanitaires posés par ces contaminations.  Ce nouveau fascicule est une synthèse des savoirs acquis avec pour objectifs de présenter , d’une part, le devenir des substances chimiques dans les organismes vivants, c'est-à-dire leur transfert, leur transport, leur accumulation et leur transformation au sein des écosystèmes. D’autre part, il s’agit d’évaluer les dommages potentiels qu’ils génèrent, à l’échelle sub-individuelle (échelles moléculaires, cellulaires, physiologiques), individuelle (comportement, survie, reproduction) et à l’échelle des populations et des communautés biologiques. L’interaction entre les contaminations environnementales, qu’elles soient chimiques ou biologiques, et le biote, est un processus dynamique et rétroactif, et donc complexe. 

 

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