Le métabolisme de l'agglomération parisienne

Auteur.e.s

Sabine Barles et al.

Université

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Sorbonne Université/EPHE/CNRS, École des Ponts Paris Tech/UPEC, AScA

Sous la direction de : Sabine Barles

Co-auteurs : Gilles Billen, Fabien Esculier, Josette Garnier, Xavier Poux

Avec le concours de :
Vincent Augiseau, Anna Béjanin, Sabine Bognon, Eleonora Bonino, Gabriel Czarnobroda, Aurélien Faysse, Lily Gauthier, Pauline Geneste, Eunhye Kim, Jihoon Lee, Hélène Milet, Jérôme Thibault

 

Le bassin de la Seine est profondément marqué par la présence d'une métropole dépassant le million d'habitants depuis près de deux siècles, et atteignant aujourd'hui près de 11 millions d'habitants. Le développement de l’agglomération parisienne est indissociable de ce milieu spécifique que constitue le bassin séquanais qui l’a longtemps nourrie et approvisionnée en eau, énergie et matériaux de construction. En retour, la métropole a été à l’origine de transformations majeures du bassin et singulièrement des milieux aquatiques. Aujourd’hui encore, malgré l’affaiblissement, voire la rupture, de certains liens fonctionnels entre Paris et son bassin — en particulier en termes alimentaires et énergétiques —, les relations qui les unissent demeurent déterminantes, en particulier à travers l’eau dont l’agglomération fait une grande consommation et dont la qualité dépend en grande partie des activités urbaines et agricoles : l’eau qui transporte sable, gravier, céréales, l’eau qui constitue parfois une menace pour les citadins qui la consomment. Demain, en fonction des choix qui seront faits par les sociétés humaines et des modifications subies ou volontaires de l’environnement, Paris pourra renforcer les synergies avec son bassin ou s’en détourner davantage.

 

sabine.barles@univ-paris1.fr